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| comptes rendus
et recensions | | | Suivez les liens verts pour lire les compte-rendus,
les numéros bleus pour accéder aux sommaires détaillés. | |
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2013 | L'administration territoriale de la France. Enjeux pratiques et réformes (1764-2014) n°20 dans la Cliothèque et L'OURS | | | L'antiparlementarisme en France hors-série 9 dans L'OURS et la Cliothèque | |
| Femmes outsiders en politique n°19 dans la Cliothèque, dans L'OURS et sur Lectures | | 2012 | Science et révolutions n°18 dans la Cliothèque | |
| La diplomatie parlementaire en France après 1945 n°17 dans la Cliothèque | |
| Elus et élections du 8 février 1871 n°16 dans la Cliothèque | | 2010 | Violence des échanges en milieu parlementaire n°14 sur le blog "les cuisines de l'Assemblée" (l'Express.fr) | |
2009 |
Les
Juristes et la loi n°11
sur le site nonfiction et dans la RFSP et présentation dans la "Fabrique de l'histoire" |
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2008 |
La Guerre des mots. 14-18 dans
les Parlements européens n°10
sur le site des Clionautes sur Profession politique et dans Vingtième
siècle. Revue d'histoire
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Second Empire hors-série 4
sur le site des Clionautes et sur Professionpolitique.info |
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Mai 68 en
débats n°9
dans
L'Ours, sur Professionpolitique.fr et sur le site des Clionautes |
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2007
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Penser
et construire l'Europe hors-série 3
dans
L'Ours et dans le Bleu de Profession politique
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Jeunes
en politique n°8
dans le Bleu de Profession politique |
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2006 |
Socialistes
au Parlement n°6
dans
Vingtième
siècle. Revue d'histoire et sur Dissidences.net
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| | | | ils parlent de la revue | | | | | | L'entretien que Michel Rocard accorda à Christophe Bellon sur son expérience au ministère de l'Agriculture pour le n°5 de Parlement[s] a été reproduit dans son autobiographie "Si ça vous amuse". Chronique de mes faits et méfaits (Paris, Flammarion, 2010), p. 117 sq. | | | | | | Philippe Poirrier évoque la revue dans son bilan des revues scientifiques :
Introduction à l'historiographie, Paris, Editions Belin, 2009, pp. 96-97. | site éditeur |
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| | haut
de page | | L'administration territoriale de la France. Enjeux pratiques et réformes (1764-2014) (n°20)
comptes rendus de Jean-François Bérel dans la Cliothèque (mars 2014), et de Robert Chapuis dans L'OURS (n°439, juin 2014) (PDF) | | |
| | | | | | L'antiparlementarisme en France (hors-série 9)
compte rendu de Raymond Krakovitch dans L'OURS (n°437, avril 2014) (jpeg) et de Jean-François Bérel dans la Cliothèque (décembre 2013) | | |
| | | | | | Femmes outsiders en politique (n°19)
comptes rendus de Jean-François Bérel dans la Cliothèque (août 2013), de François Lavergne dans L'OURS (n°431, sept.-oct. 2013) (PDF) et de Sarah Guillemet sur Lectures (décembre 2013). | | |
| | | | | | Science et révolutions (n°18) | | | compte-rendu de Jean-François Bérel dans la Cliothèque, avril 2013. | | |
| haut
de page | | | | | La diplomatie parlementaire en France après 1945 (n°17) | | | compte-rendu de Jean-François Bérel dans la Cliothèque, août 2012. | | |
| | | | | | Elus et élections du 8 février 1871 (n°16) | | | Jean-François Bérel, compte-rendu dans la Cliothèque, le site des comptes-rendus des Clionautes (mai 2012). | | |
| | | | | | Violence des échanges en milieu parlementaire (n°14) | |
| Michaël Dudragne, "Les rouages du compte-rendu", blog "Les cuisines de l'Assemblée" (L'Express.fr), 24 janvier 2011. | | | La
revue Parlement[s] a consacré son numéro de décembre 2010 aux «
Violence des échanges en milieu parlementaire ». On y trouve des
comparaisons historiques et internationales mais j’ai surtout retenu la
passionnante interview de Claude Azéma, directeur du compte rendu
intégral à l’Assemblée nationale.
M. Azéma y aborde le caviardage,
les exclamations de députés (avec une dédicace à Patrick Roy), la
spécificité du travail à effectuer lors des questions d’actualité, les
insultes,etc… Il revient également sur la question du bruit en séance
publique : grâce aux micros, les téléspectateurs et autres adeptes de
la séance en direct sur internet entendent souvent mieux la séance que
les personnes présentes dans l’hémicycle… | | |
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Les
Juristes et la loi (n°11) |
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présentation dans "la Fabrique de l'histoire" sur France Culture, le 15 mai 2009
(à partir de la 50e mn). |
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"Les juristes font-ils la loi ?", nonfiction, 13 mai 2009. |
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On a trop reproché à l’histoire politique son odeur de
renfermé pour ne pas se réjouir quand des initiatives scientifiques y apportent
un peu d’air frais venu d’autres disciplines. La revue Parlement(s), dont le
Comité d’histoire parlementaire et politique, a publié seize numéros depuis
avril 2003, s’efforce ainsi de faire une large place aux questionnements des
juristes et des politistes. Cette ambition se retrouve dans son dernier numéro
sur « Les juristes et la loi », dont la plupart des textes correspondent aux
communications présentées lors d’un colloque au Sénat en mai 2006. La lecture
en fournit un panorama éclaté des recherches contemporaines sur la fabrique de
la loi en France. (...) lire la suite du compte-rendu sur le site de nonfictionDavid Valence
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"Informations bibliographiques" de la Revue française de science politique,
vol. 59, n°5, octobre 2009, p. 1061. |
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Coordonné
par Marc Millet qui a su réunir une belle équipe de juristes et d’historiens du
droit, ce numéro est exceptionnel dans la mesure où il est la publication d’un
colloque tenu au Sénat en 2006, sans que les sénateurs soient venus plaider le
bicamérisme... Ouvert par deux articles biographiques (Lanjuinais et Léon
Blum), il illustre la continuité et la plasticité du droit : ainsi un
professeur de droit canon de Rennes nommé en 1775 est-il élu aux Assemblées de
1789 et de l’an III, puis nommé à l’Institut, où son magistère dure jusqu’en 1827.
Tandis qu’un conseiller d’État familier de la procédure écrite du Conseil
d’État de 1900 proposera, sans grand succès, de lui faire traverser la Seine !
Plus contemporaines, les autres contributions interrogent le « moment »
Carbonnier, où un professeur de droit civil s’est imposé aux parlementaires grâce
à l’appui d’un ministre relayé par le président de la Commission des lois ; la
mobilisation spectaculaire mais brève – en raison d’intérêts divergents – des
professions juridiques contre la loi Perben II ; l’influence du juge
communautaire sur la loi nationale (pour ouvrir les professions de la santé) ;
ou les enjeux politico-juridiques du discours sur « l’inflation normative »,
par lequel Conseil d’État et Conseil constitutionnel se donnent la main dans
une entreprise d’encadrement du travail législatif. Autant de coups de sonde
pour illustrer la pluralité des auteurs de la loi, résultat de l’élaboration,
de la rédaction ou de l’interprétation de juristes aux langages, intérêts et pratiques
fort différents.
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La Guerre des mots. 14-18 dans
les Parlements européens (n°10) |
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"Vingtième
siècle signale", Vingtième
siècle. Revue d'histoire, n°102, 2009, p. 205. |
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La guerre des mots
Dans sa dernière livraison, la revue Parlement(s) consacre un
important dossier à « La guerre des mots. 14-18 dans les
Parlements européens » dirigé et introduit par une
spécialiste du parlementarisme de guerre, Fabienne Bock. Des
sept contributions émerge un original tableau des
mécanismes du parlementarisme, de ses représentations et
des grandes thématiques de la délibération en
temps de crise. Nicolas Roussellier insiste sur le contraste entre
l’effective vigueur du parlementarisme français au temps
de la Grande Guerre et l’image négative qui en a
été diffusée. Charles Ridel fait porter son
analyse sur le « Parlement des embusqués » et traite
tant des élus embusqués que des débats sur les
« planqués ». Alexandre Niess analyse la
représentation à la Chambre et au gouvernement des
régions libérées et des mesures prises entre 1916
et 1925. Associé à Vahakn Dadrian, il montre comment
l’idée du génocide arménien s’impose,
entre 1908 et 1916, parmi les représentants turcs. Carlotta
Latini souligne que, malgré la mauvaise volonté de
l’exécutif italien à convoquer le
législatif, ce dernier joua un rôle de contrôle et
de laboratoire institutionnel et juridique. Torsten Oppelland analyse
comment le Parlement allemand tente de « parlementariser »,
à la faveur de la guerre, la constitution du Reich. Croisant
statistiques et prosopographie, Nicolas Patin s’interroge sur
l’expérience de guerre des députés du
Parlement allemand durant l’entre-deux-guerres. |
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retrouvez le compte-rendu de Bruno Modica sur le site des Clionautes
http://clio-cr.clionautes.org/spip.php?article2222 |
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"Lu pour vous", professionpolitique.info
http://www.professionpolitique.info |
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C’est au coeur
du Parlement français, en particulier de la Chambre des
députés que nous replongent essentiellement Nicolas
Rousselier et Charles Ridel dans le dernier numéro de la revue
Parlement[s] consacrée à “14-18 dans les parlements
européens”.
Le premier auteur décrit et analyse avec
finesse les atermoiements des représentants de la Nation face
à la guerre et comment ceux-ci tentent d’inventer un
nouveau régime parlementaire. En retrait lors des premiers mois
du conflit, la Chambre tente de reprendre la main et ses droits par un
arsenal de contrôles plus ou moins efficaces, tels que les
comités secrets. Malgré un travail honorable et
réel, les députés ne parviennent pas à se
défaire d’une image amoindrie sinon ternie.
Conséquence de la montée de l’antiparlementarisme,
ce déficit se double d’une suspicion
“d’embusquage” souligne pour sa part Charles Ridel.
Les députés et sénateurs seraient-ils tous des
planqués ? Sur 302 parlementaires mobilisables (291
députés et 11 sénateurs), seuls 36
“préfèrent le devoir des armes”. Mais
où étaient-ils le plus utile ? Au front ou à la
Chambre ?
A travers l’exemple de Maurice Barrès,
Charles Ridel souligne la complexité des situations.
Député débusqueur, Barrès n’a-t-il
pas aidé un père de famille à garder près
de lui son dernier fils, les quatre autres mobilisés ayant
été tués au front ? Ces deux articles majeurs sont
complétés par d’autres productions d’aussi
bonne facture parmi lesquels il faut souligner la biographie de Paul
Painlevé (1863-1933), trois fois président du Conseil,
savant et politique, panthéonisé dès sa mort et
celle de Pierre Biétry (1872-1918), député
créateur du Mouvement jaune. Vif opposant à Clemenceau et
Jaurès, il tenta en vain de réconcilier patrons et
ouvriers en les faisant coopérer. Un précurseur incompris
?
Christophe Soulard-Coutand |
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Second Empire (hors-série 4)
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retrouvez le compte-rendu de Bruno Modica sur le site des Clionautes
http://clio-cr.clionautes.org/spip.php?article2171 |
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"Lu pour vous", professionpolitique.info (28/11/08)
http://www.professionpolitique.info/pdf/lu_pour_vous/2008_11_28_Lu_pour_vous_Parlement.pdf |
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À l’occasion du
bicentenaire de la naissance de Louis-Napoléon Bonaparte, la revue d'histoire
politique, Parlement[s], consacre son hors-série n°4 à une période
autant oubliée que décriée et dénigrée : le Second Empire, né du coup d'Etat
fomenté, en 1851, par le président de la République en exercice !
Plusieurs articles de l'ouvrage attirent l’attention.
Tout d'abord
celui de
Bernard Gaudillère qui revient sur la publicité des
débats parlementaires,
véritable baromètre de la démocratie
représentative. Il rappelle que le
dispositif était tellement draconien au Corps législatif,
que les tribunes
étaient presque vides. Pis, les comptes-rendus des débats
ont été la plupart du
temps vidés de toutes formules d'opposition. Cette chape de
plomb survit,
jusqu’en 1861 et plus en 1869, où une timide
réforme permet d'entrevoir un
début de “démocratisation” du régime.
(Au Sénat, les séances restèrent secrètes
jusqu'en 1869).
Ensuite, Xavier Mauduit rappelle combien le faste qui a entouré
Napoléon III a permis de réinventer la tradition de l’Ancien régime. Près de
150 millions de francs sont dépensés chaque année pour l'Empereur dont 80
millions pour sa seule Maison civile, car il faut bien “mettre en scène le
régime, forger le faste et produire la légitimité”, analyse-t-il. Plus loin
Laurence Grégoire s'intéresse à la franc-maçonnerie, lieu majeur des enjeux et
du débat politique et Olivier Tort examine les stratégies d'alliance des
légitimistes qui, à force d'alliances bancales et de nombreuses
tergiversations, auront perdu l’occasion de revenir au pouvoir, une fois le
Second Empire consommé. Enfin, Thierry Truel rappelle combien la jeune IIIe République a craint et combattu le spectre d'un coup d’État bonapartiste,
entre 1871 et 1877.
Christophe
Soulard-Coutand
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Mai 68 en débats (n°9) |
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"1968-2008 : relectures de Mai 68", L'Ours,
n°378, 2008, p. 4.
http://www.lours.org/default.asp?pid=601 |
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Ce n’est pas un scoop : les événements de mai 68 ont
largement été subis par des partis traditionnels déboussolés, à gauche aussi où
le contact avec la jeunesse s’est distendu dans les années 60, et
confrontés à des manifestants qui ne veulent pas entendre parler d’eux. Mais
pendant ce temps-là, le Parlement continue ses travaux, et prépare
l’après-crise…
Coordonné
par François Audigier, qui introduit le dossier et traite du groupe gaulliste
(« quand les godillots doutent »), ce numéro de Parlement[s] permet de
comprendre comment le monde politique tente de surnager et reprend la main. Il
rappelle que c’est du Palais-Bourbon qu’est venu le sursaut gaulliste
aboutissant à la grande manifestation de soutien au pouvoir le 30 mai. David
Valence montre qu’au Sénat, les « élus du seigle et la châtaigne »,
majoritairement hostiles aux gaullistes, « n’ont pas vraiment avancé de
solutions “originales” à la crise de l’Université en mai 68, mais ils ont
développé une analyse très “politique” du conflit : la pratique du pouvoir
personnel, en ignorant les Chambres, aurait conduit les mécontents dans la rue
». Ils auront leur « revanche » un an plus tard.
Les
articles de Frédéric Fogacci sur le parti radical et la FGDS, de Mathias
Bernard sur les Républicains
indépendants, de Jean Vigreux et Emmanuel Ranc qui étudient la direction et les
députés du PCF à l’épreuve de Mai-Juin 68, et de Jean El Gammal, consacré à
l’extrême gauche et l’Assemblée nationale, sont aussi très stimulants et
situent les acteurs dans cette crise.
LES
SOCIALISTES EN MAI 68
André
Chandernagor notait à propos de la SFIO et de la FGDS : « À aucun moment nous n’avons
eu prise sur l’événement ». De plus, constate Gilles Morin, il y a un abime
culturelle entre les idées libertaires de la rue et celles de la gauche
traditionelle. S’intéressant à la FGDS, il rappelle comment, du 8 au 13 mai,
jour de grève générale, elle bataille pour l’amnistie des étudiants
emprisonnés. Dans un deuxième temps, du 14 au 22 mai, après cette irruption
massive du peuple de gauche, ses élus recherchent une alternance au Parlement,
réclamant sa dissolution. Mais, du 24 au 30 mai, un divorce s’installe entre la
FGDS et son groupe : le 28 mai, l’initiative de François Mitterrand, annonçant
qu’en cas d’échec au référendum annoncé par de Gaulle le 24, il sera candidat à
la présidence de la République et sa proposition, dans cette hypothèse, d’un
gouvernement provisoire « sans exclusive », « à partir de l’union de la gauche
», inquiète une base « légaliste ». La dissolution de l’Assemblée par de Gaulle
précipite la crise à gauche que les résultats des élections amplifient. Si
crise et retard il y a, la FGDS a aussi préparé la future union de la gauche,
et incité les socialistes à observer de près les mouvements de la société.
Signalons
la publication en « sources » du débat à l’Assemblée du 22 mai 1968 entre
Mitterrand et Pompidou présenté par Jean Garrigues.
François
Lavergne
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| professionpolitique.info (juin 2008) http://www.acteurspublics.com/2008/06/05/parlement-s-mai-68-en-debats | |
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La revue Parlement(s) n'a pas échappé à la mode de Mai 68.
Ses auteurs reviennent sur un épisode inédit de ce mois troublé : les événements
vus de l'intérieur du Palais-Bourbon et du Palais Bourbon. Inédit.
Les lecteurs sont saturés de Mai 68, au point d’en
atteindre au moins l’overdose sinon un point de non retour. Mai 68 vu par les
étudiants, par les journalistes, les photographes, les agriculteurs, les
ministres, les fonctionnaires, les syndicalistes…Et pourtant, dans ce flot de
témoignages loin d’être inintéressants, il s’en démarque un, pour le moins
original : celui des parlementaires. Comment députés et sénateurs ont-ils vécus
ce printemps effervescent ? Le décalage décelé entre les « élites »
parlementaires et l’opinion, la rue était-il réel ? Oui répond sans ambages
François Audigier qui rappelle le surprenant ordre du jour de l’Assemblée
nationale de ce moi de troubles : recherche scientifique, engagement dans
l’armée, exploitations du plateau continental océanique, extension du statut du
fermier et métayer…Cependant, les auteurs de ce captivant ouvrage appellent à
la prudence. Tout n’était pas noir ou blanc. Les « Godillots » du Général De
Gaulle ont douté et se sont même divisés. Les gaullistes de gauche s’écharpent
sur le soutien ou non au général et au mouvement.
Tiraillé, le groupe des Républicains indépendants (RI)
l’est tout autant, entre l’ordre et le dialogue, souligne plus loin Mathias
Bernard quand Frédéric Foggaci tente de briser la mythique « surprise » sinon
l’apathie des partis de la gauche non communiste face à l’événement. Après
Gilles Morin qui analyse les raisons de la mise hors-jeu de la FGDS de François
Mitterrand, Jean Vigreux et Emmanuel Ranc, s’intéressent à l’attitude des
députés PCF et Daniel Valence dissèque avec beaucoup de finesse l’attitude du
Sénat au cœur du Quartier latin : « une île battue par le vent de la
contestation ». Et « La crise de mai servit d’exutoire à bien des ambitions et
sentiments refoulés »
Ces deux jolies formules résument bien toute la complexité
des rapports que les deux chambres ont pu ressentir et nourrir à l’égard de mai
68. En guise de bouquet final n’omettez pas de relire (avec délectation) la
passe d’armes, le 22 mai au Palais-Bourbon, entre Mitterrand et Pompidou…
C.S-C.
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retrouvez le compte-rendu de Bruno Modica sur le site des Clionautes
http://clio-cr.clionautes.org/spip.php?article2057 |
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Jeunes en politique (n°8)
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"Le livre de la
semaine", newsletter du Bleu de Profession
Politique, mars 2008, n°319. |
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"La
dernière cuvée de Parlement[s] oriente ses
réflexions et analyses sur les jeunes en politique. Cette
revue
“quadrimestrielle” d'histoire politique a fait
appel aux
talents de jeunes chercheurs pour éclairer le fait politique
sous l'angle de la fraîcheur juvénile, de la
révolte, de la spontanéité mais
également
du conformisme. Olivier Tort, pensionnaire de la fondation Thiers, a
travaillé sur la minorité des jeunes de droite
sous la
Restauration (1814-1830) avec comme fait d'armes assez retentissant la
mobilisation des 1 200 “volontaires royaux de l'Ecole de
droit”… Déjà
médiatique,
intellectuelle et artistique, cette jeunesse a, selon l'auteur,
joué un rôle politique, non pas
déterminant mais
“décisif”. Un deuxième
article, signé
Marie Aynié, doctorante à Toulouse-Mirail, appuie
son
propos sur Zola et la jeunesse dreyfusarde. Quels furent les liens de
cette jeunesse avec le rédacteur du
célèbre
“J'accuse” qui se demandait
“Où allez-vous
jeunes gens” ? Comment ce dernier les estimait-il ? Selon
l'auteur, la récurrence du qualificatif 'jeune' dans la
proximité de l'affaire est "un signe du retentissement de
l'appel de Zola. Un autre article de fort bonne facture
réalisé par Ludivine Bantigny de
l'université de
Rouen, analyse le phénomène jeune et la guerre
d'Algérie : désaffection politique ou
déplacement
de l'intérêt. La jeune maître de
conférences
démêle un écheveau bien
compliqué où
le temps de l'observation cède bientôt le pas
à
celui de la militance puis de la violence… Les plus actifs
le
furent sans doute en partie parce qu'ils étaient jeunes,
avancent-elle. Après un examen assez exhaustif des jeunes
générations de la SFIO dans les années
60, par
Fabien Conord, François Audigier revient sur
l'élection
présidentielle de 1974 en se demandant si les jeunes
gaullistes
de l'UJP n'auraient pas été finalement victimes
de la
realpolitik. Cette enquête fouillée et
documentée
constitue une bonne approche pour se plonger dans les deux interviews
réalisées par la revue : celle de
Clémentine
Autain adjointe PCF au maire de Paris et celle de l'ancien ministre,
François Baroin."
Christophe Soulard
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Penser
et construire l'Europe (hors-série 3)
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"En
revue", L'Ours,
n°376, 2008, p. 5. |
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"Ce
hors
série de Parlement[s], publiée par le
comité
d’histoire parlementaire et politique (CHPP),
s’adresse
directement aux candidats aux concours du capes et de
l’agrégation d’histoire qui y
«trouveront
beaucoup d’éléments susceptibles de
nourrir leur
préparation ». Sa démarche
mêle articles de
fond faisant appel à des chercheurs spécialistes
et
publication de sources contextualisées –
ce qui
rappelle une autre revue !
Difficile
de
reprocher à ce passionnnant dossier (dont nous ne pouvont
donner
qu’un aperçu) son fort tropisme hexagonal dans
l’examen des sources et des dynamiques
idéologiques de
l’Europe, de ses pères… et
mères, et de ses
identités. Les grandes figures – Albert Thomas,
Aristide
Briand (Christophe Bellon), Jean Monnet (Philippe Mioche) mais aussi
Louise Weiss, la « grand-mère de
l’Europe »,
Simone Veil et Élisabeth Guigou entre autres –
sont
présentes. Yves Denéchères rend leur
part à
ses femmes et exhume ainsi des parcours d’euro
péennes
telles les gaullistes Marcelle Devaud et son amie Irène de
Lipkowski. Au-delà des convictions de chacune,
l’Europe
constitue pour les femmes engagées en politique un terrain
où elles peuvent s’investir
plus aisément… puisque leurs
collègues
mâles le trouvent de moindre importance !
Éric
Bussière (« Des conventions du début du
XXe
siècle au plan Schuman : les permanences d’une
approche
contractuelle du processus d’unification
économique de
l’Europe ») expose clairement que
l’idée
européenne vient de loin, d’une volonté
de
conserver la puissance économique du vieux continent en
déclin face aux nouveaux concurrents, en premier lieu les
États-Unis, mais aussi d’une inquiétude
face aux
concurrences économiques entre nations
européennes
pouvant déboucher sur des conflits : l’Europe pour
préserver la paix, par l’entente
économique et
politique. Des 1890 des intellectuels développent ces
thèses, relayées dans les années 1920
par Thomas
et Briand, jusqu’à Schuman. Laurent Warlouzet met
en
lumière dans son article la logique libérale de
la
construction européenne « pleinement
acceptée par
les décideurs français, qui ont signé
et
ratifié les traités successifs, puis
voté les
règlements d’application ». Logique mal
expliquée, et source des actuelles difficultés."
Frédéric
Cépède |
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"Le livre de la
semaine", newsletter du Bleu de Profession
Politique, mai 2008. |
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A l’approche de la présidence française de l’Union
européenne, qu’elle occupera du 1er juillet au 31 juillet 2008, il est
instructif de se pencher sur le dernier opus de la revue Parlement(s). Dans la
suite du colloque réalisé par le Comité d’histoire parlementaire et politique
en 2007 au Sénat et dans le droit fil du premier numéro de cette revue, les
auteurs reviennent sur les fondements de la construction européenne. Plusieurs
articles méritent notamment d’être signalés. Tout d’abord ceux de Christophe Bellon
et Philippe Mioche qui s’intéressent aux destins hors-norme d’Aristide Briand
et de Jean Monnet, celui de Frédéric Foggaci qui revient sur la division qu’a
connue le Parti radical en 1952 sur la Communauté européenne de défense (CED).
Sur fond d’attachement à la souveraineté de la France et sur fond de réarmement
de l’Allemagne au lendemain de la seconde guerre mondiale, les radicaux
s’entredéchirent. D’un côté Edouard Daladier, de l’autre Réne Mayer. Ce
dernier, européen convaincu, tente de rallier à lui les jeunes générations
quand Edouard Daladier, l’homme de Munich, essaie de conserver la vieille garde
radicale ancrée dans ses rigidités post-3e république.
L’attitude est identique chez les socialistes remarque
quelques pages plus loin Noëlline Castagnez. Les anticédistes de la SFIO
regrettent que l’Angleterre soit exclue du processus européen tout en se
méfiant du réarmement allemand. Dans un contexte de guerre froide exacerbé, les
enjeux européens cachent aussi des enjeux nationaux : l’alliance possible avec
le MRP pour contrer les gaullistes du RPF, et l’évidente main tendue au PCF qui
pèse alors plus de 20 %.
Enfin, dernier article à signaler, celui de Sandro
Guerrieri qui retrace le parcours parfois sinueux de l’Italie dans son parcours
européen, de la Communauté européenne du charbon et de l’acier au traité de
Maastricht. Pro-atlantiste, la péninsule tente également de préserver (comme la
France) ses intérêts nationaux en essayant de favoriser une émigration de ses
populations avec l’espoir de redémarrer son économie. Un hors-série complet et
éclairant.
Christophe
Soulard-Coutand
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Socialistes
au Parlement (n°6) |
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"Vingtième
siècle signale", Vingtième
siècle. Revue d'histoire, n°96, 2007, p. 253. |
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Socialistes au Parlement
"Signalons
que la revue Parlement(s).
Histoire et politique
a consacré sa dernière livraison de 2006 aux
relations
entre les socialistes français et leurs instances
parlementaires. Elles sont loin d’être simples.
Pour
ce parti
révolutionnaire né en 1905, comment concilier
lutte
ouvrière et démocratie représentative
? Et comment
obéir à la discipline partisane, tout en
nourrissant la
discussion parlementaire ? Telles sont les questions centrales
posées au fil de ces pages issues d’une
journée
d’étude dont les débats sont
retranscrits. Pour
notre gouverne, deux formes de réponses sont fournies. La
première relève du témoignage : des
acteurs
politiques, réunis dans le cadre d’un forum,
soulignent la
difficulté des socialistes à affronter la mise en
place
de la Cinquième République, moins,
d’ailleurs,
à partir de 1958 qu’à partir de 1962.
La seconde
forme de réponse procède de l’analyse
historienne
rythmée en trois temps : « De la contestation du
jeu
parlementaire à l’intégration
», «
Comment le socialisme s’est-il nourri du parlementarisme ?
» et « Vers la professionnalisation ». Le
lecteur
tirera de nombreux enseignements à la lecture de ces pages
de
recherche : la méfiance initiale des socialistes
à
l’égard du jeu parlementaire persiste mais
s’accompagne de leur progressive « acculturation
» ;
la discipline partisane n’empêche pas les
indisciplines
parlementaires ; les socialistes condamnent le bicamérisme
tout
en s’en accommodant, malgré quelques
épisodes
sévères de bouffée
sénatophobe.
L’action des parlementaires socialistes est
également
donnée à comprendre en fonction des
événements (l’Occupation) comme des
spécificités sociologiques et
géographiques des
élus. Au final, le constat peut être fait que les
socialistes ont imprimé une marque toute
particulière
à la vie parlementaire française qui,
à son tour,
a contribué à nourrir l’histoire du
parti sur le
siècle."
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"Revue des revues - premier
semestre 2007", Dissidences.net, p. 11.
http://www.dissidences.net/documents/RDR-10-2007.pdf |
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"Cette
jeune revue âgée d'à peine quatre ans,
fruit du
Comité d'histoire parlementaire et politique (CHPP) reste
peu
connue des chercheurs et encore moins du monde militant alors qu'elle
consacre deux fois par an des dossiers, ô combien
précieux, à la compréhension du
parlementarisme et
de ses transformations historiques.
Cette récente livraison n'est pas un numéro
ordinaire,
car il s'agit de la publication des Actes de la Journée
d'étude du 12 décembre 2005 centrée
sur les
rapports des socialistes au parlementarisme. A la lecture de
cette
revue divisée en trois parties ( De la contestation du jeu
parlementaire à l'intégration, Comment le
socialisme
s'est-il nourri du parlementarisme, Vers la professionnalisation), on
reste saisi par le chemin parcouru, non sans embûches, par la
SFIO puis le Parti Socialiste, qui se caractérise par une
lente
mais inexorable institutionnalisation, mais aussi par les
capacités à sortir du jeu au moment de
l'Occupation par
exemple. Les approches socio-historiques de la
troisième
partie sont également riches d'enseignement sur la relative
hétérogénéité
des parcours,
même après guerre, d'un certain nombre de
parlementaires
ou responsables nationaux. Bref de nombreuses pistes pour une histoire
du socialisme encore à construire." |
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